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[CHRONIQUE] Septicflesh – Codex Omega

Figure de proue du metal hellénique, les SepticFlesh, forts de leur succès grandissant, reviennent avec un nouveau bébé, « Codex Omega », réutilisant la même recette que ses aînés.

La réputation de Septicflesh n’est plus à faire, depuis leur retour aux commandes en 2008 avec le devenu-culte « Communion ». Chacun de leurs opus est désormais attendu comme le messie noir.

« Codex Omega » n’échappe donc pas à cette règle. Le superbe artwork, encore signé Spiros  » Seth  » Antoniou, chanteur de la formation, nous a mis l’eau à la bouche pendant des mois. Les extraits, en revanche, nous ont parfois laissé de marbre (à l’image d’un « 3rd Testament » pas très folichon faut l’avouer). C’est donc avec excitation et une petite dose d’appréhension qu’on attaque cette galette.

Autant le dire tout de suite, on retrouve la même recette qui a fait le succès des prédécesseurs de « Codex Omega » : les montées en puissance progressives, le son de guitare épique, les petites introductions au piano qui vont bien … De ce côté là, les fans ne seront pas déroutés puisque certains morcaux sont tout à fait conventionnels; je dirai peut-être même un peu trop puisqu’après « Faceless Queen », un certain sentiment de lassitude s’installe. Ce sera mon seul reproche à l’album.

Fort heureusement, les autres tracks sont beaucoup plus intéressantes, comme « Portrait Of A Headless Man » avec son son de duduk (instrument à vent arménien), « Dante’s Inferno » avec son introduction à la guitare acoustique, rejointe rapidement par de puissants violons, de l’oud sur la sauvage « Martyr » et l’épique « Faceless Queen » … Ces instruments donnent une dimension plus orientale à la musique de Septicflesh, une petite originalité plus que bienvenue. « Dark Art » est très particulier, à la fois plus progressive et plus sombre, plus clair au niveau de la voix. Une des vraies petites pépites sur cet album.

Ces caractéristiques citées au-dessus font que ces tracks sont les plus prenant de tout l’album, voir même du dernier opus « Titan » (sorti en 2014). Des chansons qui valent pour moi, tout l’album.

Epique et violent, Septicflesh fait pratiquement un sans-faute avec ce « Codex Omega ». Malgré une petite lassitude qui peut s’installer à la fin de l’opus, l’ensemble reste assez puissant pour vous faire remuer les tifs, et est émaillé des coups de génie que sont, notamment, « Portrait Of A Headless Man » et « Dark Art ». Les fans seront rassasiés avec cette excellente galette, tout comme les newbies.

9/10

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Septicflesh dévoile le troisième extrait de sa prochaine galette

« Enemy Of Truth » est le titre de cette nouvelle lyric-vidéo des Septicflesh. Il s’agit du troisième extrait du nouvel album des grecs, « Codex Omega », dont la sortie est prévue pour le 1er septembre prochain.

Tracklist :

01 – Dante’s Inferno
02 – 3rd Testament (Codex Omega)
03 – Portrait Of A Headless Man
04 – Martyr
05 – Enemy Of Truth
06 – Dark Art
07 – Our Church, Below The Sea
08 – Faceless Queen
09 – The Gospels Of Fear
10 – Trinity

« Dante’s Inferno » :

« 3rd Testament » :

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Septicflesh : « 3rd Testament », leur nouveau titre

« Codex Omega », le nouvel album de Septicflesh, sort le 1er septembre prochain via Season Of Mist. Le groupe a mis en ligne un deuxième extrait, le titre « 3rd Testament », qui s’écoute ci-dessous.

Il s’agira du premier album avec Kerim « Krimh » Lechner, qui a remplacé Fotis Bernardo, à la batterie, en 2014.

Tracklist :

01 – Dante’s Inferno
02 – 3rd Testament (Codex Omega)
03 – Portrait Of A Headless Man
04 – Martyr
05 – Enemy Of Truth
06 – Dark Art
07 – Our Church, Below The Sea
08 – Faceless Queen
09 – The Gospel Of Fear
10 – Trinity

« Dante’s Inferno » :

Artwork :

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SepticFlesh : Un titre inédit en avant-première sur Radio Metal

SeptiFlesh vient d’annoncer que son dixième album, intitulé « Codex Omega », sortira le 1er septembre prochain via Season Of Mist.

Le groupe vient de dévoiler, en exclusivité chez nos confrères de Radio Metal, un titre extrait de cette galette, « Dante’s Inferno ».

Pour le voir, cliquez ici.

Tracklist :

01 – Dante’s Inferno
02 – 3rd Testament (Codex Omega)
03 – Portrait Of A Headless Man
04 – Martyr
05 – Enemy Of Truth
06 – Dark Art
07 – Our Church, Below The Sea
08 – Faceless Queen
09 – The Gospels of Fear
10 – Trinity

Artwork :
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[LIVE-REPORT] Kataklysm + SepticFlesh + Aborted @ la Machine du Moulin Rouge, Paris (14/02/16)

Que rêver de mieux qu’un Saint-Valentin devant un concert de metal ? C’est le paradoxe proposé par Aborted, SepticFlesh et Kataklysm en ce dimanche soir, à la Machine du Moulin Rouge à Paris. Idéal pour une soirée des plus romantiques.

kataklysm-tour

La soirée commence avec Aborted, qui nous vient tout droit de Belgique. Leur prestation en ouverture du dernier Motocultor avait fait sensation, et beaucoup les attendent au tournant. Après un début de set gâché par un son assez exécrable, les belges impressionnent, notamment la voix de Sven de Caluwe, qui nous fait parfois penser à celle du chanteur de Cannibal Corpse, George Fisher. Néanmoins, il ne feront pas l’unanimité auprès du public
. Côté musique, de nombreux titres du nouvel opus « Termination Redux » (sorti au mois de janvier dernier) seront à l’honneur (et, promo ou mise en scène oblige, ils étaient tous habillés exactement pareils). Et le tout passe super bien en live, pour le plus grand bonheur des fans, et du notre aussi. Côté show, la fosse se verra arrosée de ballons en forme de coeur à l’occasion de la Saint-Valentin (comme c’est mignon). Un ballon en forme de sexe masculin était aussi dans le tas (faut pas déconner non plus)

setlist :

01 – Meticulous Invagination
02 – Parasitic Flesh Resection
03 – Necrotic Manifesto
04 – Hecatomb
05 – Termiation Redux
06 – Expurgation Euphoria
07 – The Holocaust Incarnate
08 – Coffin Upon Coffin
09 – Bound In Acrimony
10 – Sanguine Verses
11 – Threading Prelude
12 – The Saw And The Carnage Down

C’est le troisième passage en France pour Septicflesh, et une nouvelle fois, leur show sera limité en terme de durée (ils sont en première partie de Kataklysm ce soir). La set-list ne bougera pas d’un pouce, alternant les tubes « Communion », « Pyramid God », ou encore « Anubis »(que beaucoup réclament à corps et à cris à chaque fois de Seth (voix) prend la parole comme dans tout les autres concerts des grecs que j’ai pu personnellement faire. A croire que certains ne viennent que pour celle là) et les titres du dernier et excellent opus « Titan ». Malgré le côté carré et professionnel du concert, un peu de fantaisie aurait été la bienvenue, même si la qualité est toujours au rendez-vous. Une certaine redondance s’est installé, mais elle disparaîtra certainement dès que le groupe nous aura fourni quelques nouveautés (pour rappel, « Titan » est sorti en 2014). Il est, de plus dommage que le show ait été aussi court…

setlist :

01 – War In Heaven
02 – Communion
03 – Order Of Dracul
04 – Pyramid God
05 – Prototype
06 – The Vampire From Nazareth
07 – Anubis
08 – Prometheus

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« Les Cousins ! » lance Maurizio Iacono (chant) en arrivant sur scène. Sous les coups de « Breathing The Asylum », premier titre de leur dernier opus « Of Ghosts and Gods », les québécquois montrent qu’ils ne sont pas là pour plaisanter. Enfin musicalement parlant puisque le groupe accumulera les petits clins d’oeil et blagues à son public (par exemple quand ils invitent les couples présents dans la salle à choisir un prénom en rapport avec le groupe, si procréation il y a). Tous visiblement heureux d’être présents ce soir, les membres du groupe seront déchaînés, en particulier le bassiste, Stéphane Barbe, qui renvoie les ballons dans le public et fera même un petit slam. Et d’ailleurs que de slammeuses ! Maurizio s’en étonnera même sur scène, appelant les garçons à faire de même.
Côté musique, si le dernier album du groupe reste un peu plus représenté, il vont piocher dans leur discographie les meilleurs titres, notamment « If I Was God…I’d Burn It All » deuxième morceau qui va enfoncer encore plus le clou et « At The Edge Of The World qui va remuer un peu une fosse qui jusque là était bien calme.
C’est après une heure trente de set et sur le tube « Elevate » que le groupe va se retirer sous les acclamations du public, après moults headbangs et beaucoup de rires. Outre la musique, on a tous passé un bon moment avec Kataklysm !

setlist :

01 – Breaching the Asylum
02 – If I Was God… I’d Burn It All
03 – As I Slither
04 – The Black Sheep
05 – Manipulator of Souls
06 – At the Edge of the World
07 – Thy Serpents Tongue
08 – Push the Venom
09 – The Ambassador of Pain
10 – Where the Enemy Sleeps…
11 – Soul Destroyer
12 – The Chains of Power
13 – Open Scars
14 – In Shadows & Dust
15 – Crippled & Broken

Rappel

16 – Iron Will
17 – Elevate

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Toutes les photos sont de Paul Bastit