Archives par mot-clé : Metal Blade Records

[CHRONIQUE] Amon Amarth – Berserker

Si les Amon Amarth peuvent toujours compter sur leur base – solide – de fans, on peut reprocher aux fiers vikings de tourner un peu en rond depuis quelques albums. C’est aussi l’avis du groupe qui a décidé d’opérer quelques changements drastiques : nouveau producteur, nouveau studio, nouvel artiste pour l’artwork et nouvelles techniques d’enregistrement et de compositions. Tout cela a donné naissance à « Berserker », leur nouvelle galette. Mais ces efforts en valaient-ils la peine ?

Si on retrouve le bon vieux Amon Amarth des familles avec des titres qui feront chanter un public écrasé par la chaleur de l’été dans les festivals européens, (notamment le fameux « Shield Wall » qui devrait tenir ses promesses dans la sueur de la fosse) d’autres en revanche explorent des terrains plus originaux pour le groupe : metalcore pour l’introduction de « Raven’s Flight », black metal pour « Valkyria », plus heavy pour « Mjölner, Hammer Of Thor « .

Les titres explosent les uns après les autres, dans des directions parfois opposées, sans suivre de fil conducteur. On est loin du concept-album de « Jomsviking », dernière galette du groupe !

On sent que les suédois cherchent à se renouveler alors que leur musique est l’une des plus identifiables au monde. C’est là tout l’enjeu de « Berserker » : ne pas se répéter, ne pas utiliser les mêmes choses, les mêmes processus tout en gardant une identité, un message fort. Un but atteint avec succès, mais au détriment de certains morceaux qui s’avèrent moins accessibles qu’à l’accoutumée (comme le lourdaud « The Berserker At Stamford Bridge »). Les fans hardcores du groupe s’en trouveront, peut-être, un brin perdus.

Néanmoins, ce « Berserker » saura vous divertir et reste le signe d’une évolution, certes encore très légère, mais bien présente pour Amon Amarth. On se laisse surprendre par un jeu et un chant (on veut réentendre Johan (HEGG le chanteur) faire le crooner sur les prochains albums ! Et pas uniquement sur « Ironside »!) avec des originalités et quelques prises de risques. Une bonne surprise chez un groupe qui avait une forte tendance à la redondance.

8,5/10

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Notre interview de Ted (Amon Amarth)

[CHRONIQUE] Fractal Universe – Rhizomes Of Insanity (Coup de coeur)

Après un premier opus, « Engram Of Decline » certes couronnés de succès mais qui n’a pas réussi à faire parler de lui, les lorrains Fractal Universe reviennent à la charge avec leur seconde galette, « Rhizomes Of Insanity ». Un énorme coup de maître pour le groupe !

Technique, complexe, qui n’a strictement rien à envier à un certain The Dillinger Escape Plan, « Rhizomes Of Insanity » arrive pourtant à nuancer son propos en instaurant des ambiances alternantes, parfois jazzy, parfois death, parfois atmosphérique. Les membres du groupe se jouent des codes et nous embarquent dans un voyage, à la découverte de la frontière de la folie humaine, très schizophrénique.

Les Fractal Universe non sont plus seulement musiciens, mais les architectes d’un art qui leur ressemble, dans lequel ils distillent un ribambelle de petits détails. Ces derniers, et à moins que vous ne soyez assez forts, sont perceptibles après plusieurs écoutes : c’est comme réécouter un nouvel album à chaque fois, il arrive à nous surprendre et nous demande de tendre un peu plus l’oreille !

Dépassant les frontières du death progressif, les Fractal Universe nous offre, avec « Rhizomes Of Insanity » un opus aux nombreuses nuances, original et technique, qui saura vous toucher mais surtout vous interpeller. Un gros coup de coeur pour nous, et on espère que le groupe trouvera avec cette galette le succès qu’il mérite ! Un album à se procurer d’urgence.

10/10

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Notre interview du groupe.

Abnormality balance un nouveau single !

Les Abnormality viennent de dévoiler un nouveau morceau intitulé « Monarch Alpha ». Il s’agit du troisième extrait de leur nouvel album, « Sociopath Constructs », prévu pour le 10 mai prochain via Metal Blade Records.

Tracklist :

01 – Monarch Alpha
02 – Penance
03 – Kakistocracy
04 – Transmogrification of the Echoborgs
05 – A Catastrophic and Catalyzing Event
06 – Aeturnum
07 – Dying Breed
08 – A Seething Perversion
09 – Curb Stomp

« Curb Stomp » :

« A Catastrophic and Catalyzing Event » :

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Pour rappel, le groupe sera en concert en France aux dates suivantes :

12/07/2019 @ Secret Place, Montpellier
14/07/2019 @No Man’s Land, Volmerange-Les-Mines

[INTERVIEW] Ted (Amon Amarth) : « Il se pourrait qu’il soit notre meilleur opus à ce jour »

Un opus pour mieux avancer. Voilà ce qui ressort de notre entretien avec Ted Lundström (basse) sur le nouvel album des Amon Amarth, « Berserker » sorti aujourd’hui même. Si le musicien est fier de son album (et spoiler, il a de quoi), il espère que ce dernier pourra permettre à Amon Amarth de gravir quelques échelons. Voici notre entretien réalisé à cette occasion.

Metal-Actus : Vous avez sorti votre nouvel album « Berserker ». Après le grand succès rencontré par votre précédente galette, « Jomsviking », vous n’aviez pas trop de pression ?

Ted Lundström (Basse) : A vrai dire non car nous sommes très content du résultat qu’est « Berserker » : on est content des chansons, on est content de la production et on est content de le sortir. Il se pourrait qu’il soit notre meilleur opus à ce jour, alors non, je ne suis pas vraiment nerveux.

Ce n’est pas un album conceptuel cette fois, et chacun des morceaux explore quelque chose de différent. Est-ce pour cela que vous l’avez appelé « Berseker » ?

Cela aurait pu ! (rires) Plus sérieusement c’est parce que les sujets et les morceaux de cet album sont assez explosifs ! Quand on recherchait un titre d’album, on a pensé à quelque chose qui pouvait attirer l’oeil de nos fans. Et l’histoire derrière le morceau est assez puissante avec cet homme, ce guerrier ultime ! Celui que vous ne voulez pas croiser en pleine bataille ! On a donc choisi ce titre mais cela n’a effectivement rien à voir avec les autres morceaux : nos douzes titres sont assez différents les uns des autres !

Dirais-tu, qu’avec cet album, on a un tout nouveau groupe devant nous, un Amon Amarth 2.0. ?

Oui et on espère, avec cet opus, accéder à plus de choses : qu’il nous permettra de grossir, de nous améliorer, de nous renforcer…Nous voulons faire plus de concerts dans plus de pays, et ne pas sortir « juste » un DVD live dans ces mêmes pays. Alors on a travaillé dur sur cet album : on s’est associé avec un nouveau producteur, on a essayé plus de choses, en tout cas plus que sur le dernier album.

Pourquoi avez-vous choisi de délocaliser votre production à Los Angeles, aux Etats-Unis ?

Déjà pour Jay Ruston qui s’était déjà occupé du mix de notre dernier album live « The Pursuit Of Vikings » et dont on avait été satisfait du résultat… Et ensuite car nous voulions partir loin de l’Angleterre et de l’Europe pour aller dans un endroit chaud, avec de bons CDs de rock’n’roll et d’autres trucs du même genre (rires) . A L.A., il y a beaucoup de studios d’enregistrements, et c’est là où sont né de nombreux groupes aujourd’hui mythiques. C’était juste un rêve, un peu fou pour nous, de pouvoir nous rendre dans cette ville un jour. Alors quand Jay nous a offert l’opportunité d’y aller, on a dit oui ! Il nous a accueilli, on a démarché des producteurs, visité quelques studios… Et puis on s’est lancé ! Et on a aimé sa manière de travailler. On avait envie de nouveauté pour cet album, pour rendre les choses plus amusantes et plus inattendues. Quand tu collabore avec le même producteur depuis trois albums, tu as tendance à prendre tes aises (rires).

Beaucoup de groupes européens diraient la même chose que vous ! Est-ce aussi pour ouvrir d’autres perspectives, avoir un son plus américain selon toi ?

Pour beaucoup de groupes, Los Angeles n’est pas le seul endroit paradisiaque : j’ai vu beaucoup d’artistes enregistrer aux Caraïbes par exemple. Quand tu trouves un bon studio et que tu peux amener un bon producteur, cela peut être n’importe où. Mais je reconais que Los Angeles est une chouette ville pour des gars comme nous, donc normal que beaucoup de musiciens y aillent. In Flames, par exemple, y a enregistré ses deux derniers opus. Alors oui, je pense que beaucoup de groupes viendront à L.A. pour les perspectives que cela peut apporter.

Que peux-tu me dire sur « The Raven’s Flight » ?

C’est mon morceau favori de l’album ! Il est composé de beaucoup de choses différentes : on a, en guise d’introduction, ce riff mélodique à la guitare qui vous donne une immense énergie. Cette chanson est vraiment chouette à jouer et à écouter.

Peux-tu m’en dire plus sur « The Berserker At The Stamford Bridge » dont tu me parlais plus tôt ?

C’est une histoire très puissante, très héroïque à propos de ce personnage, le Berserker. Il s’agit d’une toute petite partie de la bataille de Stamford Bridge, qui s’est déroulée en 1066 entre les anglais et les vikings. Cet événement a été relaté dans des écrits britanniques, qui, malgré leur victoire, ont raconté l’histoire de cet homme qu’ils considèraient comme un grand guerrier.

Est-ce que vous faîtes ce genre de recherches pour tous les morceaux d’Amon Amarth ?

Quand on veut diffuser la culture et la mythologie de Scandinavie à travers le monde, il faut essayer de se baser sur des éléments réels, du moins la plupart du temps (rires). Johan (Hegg au chant) est celui qui fait les recherches puisqu’il lit énormément : ce qu’il retiens des livres, il essaie de les transformer en morceaux, en essayant de coller le plus possible aux faits. Bien évidemment, il lui arrive de partir dans de la fantaisie – cela dépend du morceau et des idées qu’on a sur le moment- mais la plupart des choses sont correctes.

Beaucoup de groupes surfent sur cette vague pagan/viking dont vous êtes les fers de lance, même si vous n’êtes pas les premiers à faire ce genre de choses. Cette culture viking s’étend même au-delà de la musique puisqu’il y a maintenant des séries comme « Vikings » même si je doute parfois de sa véracité. Que penses-tu de cette tendance ?

Effectivement, nous ne sommes pas les premiers à s’être lancé, même si effectivement on doit être l’un des rares à avoir su tirer notre épingle du jeu. Je serai honoré si plus de groupes ferait ça car je veux personnellement répandre cette culture, cette histoire. je pense que c’est une bonne chose si les gens du monde entier aime ce genre de chose. Nous ne pouvons pas le faire tout seul alors… Depuis que nous avons commencé Amon Amarth, il y a eu effectivement la série Vikings, des nouvelles, des séries, la mise en avant de Thor dans les Marvel (rires). Donc oui c’est assez populaire en ce moment dans pleins de choses différentes, ce qui est bon pour nous car sur certaines de nos chansons, les gens savent déjà de quoi on parle. Et c’est plus amusant.

Peux-tu me parler de vos futurs concerts ?

C’est un sujet assez délicat à aborder (rires). Je peux te dire qu’on va commencer aux Etats-Unis, en première partie de Slayer, pour ce qui semblerait être leur tournée d’adieu. Cela va durer un mois, après la sortie de l’album le 3 mai. Et cet été, nous ferons des festivals, quelques shows dans des clubs, … Et puis on est en train de se construire des choses pour nos concerts à venir. On a pleins d’idées et on a hâte de vous présenter nos nouveaux décors. On jouera aussi quelques shows en France cette année !

Un dernier mot ?

Ecoutez notre album et venez-nous voir en concert !

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[INTERVIEW] Clément (FRACTAL UNIVERSE) : « On accorde une certaine liberté de composition en naviguant d’un style à un autre »

Fondé en 2014 à Nancy, France, les Fractal Universe ne cessent de monter en puissance et de nous épater avec des morceaux toujours autant complexes. A l’occasion de la sortie de leur nouvel album « Rhizomes Of Insanity » le 19 avril dernier, Metal-Actus a pu s’entretenir avec les membres du groupe….

Metal-Actus : Comment est né ce projet et pourquoi avoir choisi de le nommer Fractal Universe ?

Hugo (guitare) : Le projet est né de Vincent, ici présent. Il avait un autre groupe avant et au moment de sa séparation, on s’est rencontré. On a commencé à faire quelques morceaux, puis quelques concerts à deux. Fin 2014, on a enregistré un EP, on a fini par le sortir ce qui nous a permis de rencontrer Clément (batterie) et Valentin (basse), également ici présent.

Vincent (guitares et chants) : Le terme « Fractal Universe » est quelque chose qui nous plaisait, déjà, au niveau de sa sonorité, et on s’est mis à rechercher quelle était la théorie derrière tout ça. C’est assez lié à la théorie du tout d’Einstein qui cherchait à unifier l’infiniment grand et l’infiniment petit. C’est quelque chose qui est assez fascinant ! Et, au-delà de ça, l’aspect « Fractal » se retrouve, quelque part, dans notre musique : le fractal est une forme qu’on distingue à l’échelle macroscopique mais plus on zoome dessus, plus on y trouve des détails. C’est un peu comme ça qu’on compose notre musique, il y a des choses qu’on peut saisir la première fois. Et au fil des écoutes, on décèle de nouveaux détails auxquels on n’avait pas fait attention. C’est ça aussi, qui fait la richesse de notre musique, ce qu’on essaie de lui donner.

Vous êtes classés en tant que « metal progressif ». Cette appellation vous convient ?

Clément (batterie) : Cette appellation nous convient avec la musique qu’on fait : on a beaucoup d’éléments qui prennent racine dans le genre death metal mais on accorde une certaine liberté de composition en naviguant d’un style à un autre, que ce soit du metal ou autre chose : jazz, fusion … On entend pleins de choses et de remarque différentes à ce sujet là.

Pourquoi ce titre « Rhizomes Of Insanity » ?

V : Il s’agit d’un concept album sur le thème de la folie. Le rhizome est un terme en psychologie, en philosophie qui désigne une structure dans laquelle chaque élément peut influencer n’importe quel autre élément. Du coup cela reflète bien des systèmes complexes tels que le fonctionnement d’un cerveau par exemple. Par rapport au concept, après on a essayé d’aborder le thème de la folie sous différents aspects, qui sont justement, tous imbriqués les uns dans les autres. Et c’est par rapport à ça qu’on a choisi ce titre.

L’artwork suit donc ce concept sur la folie ?

C : Oui. Il y a un lien dans la nature du dessin. On a un personnage central qui symbolise la terre et le fait d’avoir trouvé la sagesse. Et autour de ça, on a plusieurs étapes de la folie qui sont représentées par les personnages secondaires. C’est aussi une métaphore qu’on retrouve dans l’un de nos morceaux : le personnage lit la folie dans les yeux du sage et la sagesse dans les yeux du fou. C’est un petit jeu qui vient des paroles, du thème de notre album.

Pourquoi avoir choisi « Oneiric Realisations » et « Masterpiece’s Parallelism » comme premiers singles ?

V: Le premier single, « Oneiric Realisations » reflète bien toutes les atmosphères différentes de l’album. C’est un morceau assez rapide, qui est assez extrêmes tout en ayant beaucoup de parties plus aérés. Il représente donc toute l’ambivalance qu’on peut retrouver dans l’album avec des parties qui s’opposent.
Pour le deuxième  » Masterpiece’s Parallelism », on voulait placer quelque chose dans la veine de ce qu’on faisait auparavant, pour faire un lien, en quelques sorte, avec l’album précédent.

Que pouvez-vous me dire sur « Parabola Of Silence » ?

V : C’est un des titres les plus intenses

C : A la batterie en tout cas oui ! (rires)

V : Il est donc à la fois très intense mais il a énormément de contrastes. C’est-à-dire qu’il y a beaucoup de cassures assez subites et cela lui donne une couleur assez particulière. Il a une ambiance, à la base, assez malsaine.

C : Assez glauque même !

V : Il est assez massif comme morceau, notamment avec le refrain.

C : Et à la fin, il y a tout un joli panel de contrastes !

H : A la guitare, effectivement, les accords du début sont très disconnants, donc effectivement très malsains. Le refrain est beaucoup plus épique.

C : Et l’intro est totalement instrumentale ! Entre de gros silences et de gros sons.

Que pouvez-vous me dire sur « Madness Arabesques » ?

V : Là, encore une fois, on est dans une couleur assez glauque, assez malsaine. Surtout pour le début ! On a donc une longue intro de guitare qui mine de rien, laisse place à la respiration. Malgré l’ambiance assez pesante, on a quelque chose d’assez aéré. Il faut savoir que c’est le dernier morceau de cet album là à avoir été composé. Donc il a été créé, quelque part, en ayant du recul par rapport à tous les autres titres. C’est un morceau un peu plus lent, plus mid-tempo donc assez progressif et c’est un peu comme ça que c’est orienté la composition de ce morceau.

H : On a des harmoniques, à la guitare, aux sonorités assez particulières, des rythmes à cinq temps assez déroutants.

Un dernier mot ?

C : Merci à tous ceux qui liront cette interview, et n’hésitez pas à faire un tour sur nos réseaux sociaux, à nous faire un retour sur l’album si vous l’écoutez et puis faites-nous un coucou si vous nous voyez en concert !

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Hate : Tous les détails du nouvel opus, premier single dévoilé !

« Auric Gates of Veles » est le titre de ce nouvel album des Hate. Sa sortie est prévue pour le 14 juillet prochain via Metal Blade Records. Le groupe en a profité pour révéler son premier single, « Sovereign Sanctity », qui peut s’écouter ici.

Tracklist :

01 – Seventh Manvantara
02 – Triskhelion
03 – The Volga’s Veins
04 – Sovereign Sanctity
05 – Path to Arkhen
06 – Auric Gates of Veles
07 – Salve Ignis
08 – Generation Sulphur
09 – In the Shrine of Veles (Pre-Production) *ltd. digi bonus track
10 – Path to Arkhen (Pre-Production) *ltd. digi bonus track

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Pour info, Hate passera dans deux festivals cet été :

03/08/2019 @ Sylak Open Air, Saint-Maurice-de-Gourdans
18/08/2019 @ Motocultor Open Air, Saint-Nolff

Abnormality : Nouveau morceau dévoilé !

« A Catastrophic and Catalyzing Event » est le titre de ce nouveau titre des Abnormality ! Il est issu de « Sociopathic Constructs », leur troisième album, dont la sortie est prévue pour le 10 mai prochain via Metal Blade Records.

Tracklisting :

01 – Monarch Alpha
02 – Penance
03 – Kakistocracy
04 – Transmogrification of the Echoborgs
05 – A Catastrophic and Catalyzing Event
06 – Aeturnum
07 – Dying Breed
08 – A Seething Perversion
09 – Curb Stomp

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Le groupe sera en concert le 12 juillet prochain au Secret Place, Montpellier.

[INTERVIEW] Alex Wade (Guitare) : « Nous n’avions pas prévu de concept-album à la base »

Quitte à s’attirer les foudres de leurs fans, les Whitechapel ont sorti ce week-end un nouvel album très personnel, « The Valley », inspirée de l’enfance chaotique de Phil Bozeman, chanteur de la formation. Un ensemble chaotique qui divisera autant qu’il enthousiasmera. Le guitariste du groupe, Alex Wade, nous en parle un peu plus longuement.

Metal-Actus : Le sujet de « The Valley » est bien particulier, puisqu’il évoque à plusieurs reprises l’enfance de Phil Bozeman. Qu’Est-ce qui vous a amené à choisir ce sujet difficile ?

Alex Wade (guitare) : Ce n’était absolument pas prévu à la base, qu’on fasse un concept-album. D’ailleurs, on a procédé comme d’habitude, à savoir qu’on a composé les morceaux avant de mettre des paroles dessus. On ne s’attendait pas à voir Phil venir avec des textes vraiment très personnels !

Peux-tu dire que vous êtes fiers de cet album ?

Oh que oui ! Il est très personnel pour nous et en particulier pour Phil, et avec son histoire, on a l’impression d’avoir, en quelque sorte, une valeur ajoutée. Il fait passer un message percutant. C’est une dynamique toute nouvelle pour nous !

« The Valley » contient le plus de voix claires. Comment êtes vous arrivés à ce choix ?

Cela s’est fait le plus naturellement du monde : on ne voulait, dès le départ, pas limiter notre musique sur un seul genre de musique, voire un seul genre de chant. Je dirais que c’est une progression naturelle qui suit l’évolution de Whitechapel.

« Third Depth » est très semblable à certains titre de Tool. Le groupe est-il une source d’inspiration pour vous ?

C’est flatteur ! Nous avons tous grandi en écoutant Tool, en se rêvant aussi grands qu’eux un jour ! Mais oui, ce morceau, avec son riff de guitare, la manière dont Phil chante, instaure une atmosphère qui plaira aux fans du groupe. Il a donc son petit charme toolien (rires).

Tu l’as dit toi-même, « The Valley » est un concept-album…. Pourquoi alors avoir choisi de révéler « Brimstone » en tant que premier single ?

Nous ne voulions pas tout donner d’un seul coup aux fans ! Nous avons annoncé la sortie de « The Valley » il y a six mois et « Brimstone » est sorti il y a trois mois environ. Ce titre est pour nous celui qui représente le mieux l’album : très heavy, à la manière de nos vieux morceaux. « Brimstone » est donc la transition parfaite entre les deux ères de Whitechapel.

Que peux-tu nous dire sur « Hickory Creek » ?

C’est une chanson triste, sauvage, qui sonne assez européenne. Elle véhicule toutes sortes d’émotions, dont l’espoir. On voulait, qu’en l’écoutant, on se sente comme à la maison.

Que peux-tu nous dire sur « Lovelace » ?

C’est une chanson que j’ai composé ! Nous étions en train de jammer sur la fin de l’enregistrement, et on s’est dit « tiens, ça ferait un bon morceau »! (rires) « Lovelace » a donc été ajoutée en dernier ! Nous avons eu beaucoup de mal à poser des paroles dessus, du coup, le morceau a subi plusieurs réarrangements musicaux.

Que représente cet oeil sur la pochette de votre album ?

Il s’agit du regard que Phil, enfant, posait sur sa mère. Il a vécu de nombreuses choses, certaines assez traumatisantes. Elles ponctuent tout notre album.

Depuis la sortie de votre précédent album « Mark Of The Blade », en 2016, beaucoup vous critiquent en disant que vous êtes devenus trop « doux ». Vous avez un mot à leur adresser ?

Un artiste devra forcément s’éloigner de ce qui a fait son succès en premier lieu. C’est une question d’évolution. Nous aimons et nous croyons en nos fans qui nous suivent et nous soutiennent depuis le début de Whitechapel. Nous n’avons que faire des critiques, tant que nous aimons ce que nous faisons.

Un dernier mot ?

N’hésitez pas à jeter une oreille à notre nouvel album ! J’espère qu’il vous plaira. Et à bientôt en concert !

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