Quelques années après la bombe que fut « Soulmates », Scarlean revient plus fort que jamais avec une nouvelle galette, « Silence », reprenant toujours, avec plus de recul cette fois, le thème autour du « Ghost ». Olivier a accepté d’en dire plus sur cet album hors norme.
Metal-Actus : Pourquoi ce choix de titre ? Et d’ailleurs on le prononce à l’anglaise ou à la française ?
Olivier (basse) : On peut utiliser les deux prononciations ! On voulait effectivement avoir un titre qui soit compréhensible de tous, au moins dans deux langues différentes.
Est-ce que c’est un album conceptuel ?
Il n’est pas conceptuel : quand on compose, on n’a pas d’histoire prédéfinie, on veut juste « faire ça » et sonner comme Scarlean.
Comment a été composé cet album ?
On a procédé différemment de « Soulmates », où le groupe s’était retrouvé pour le composer – d’ailleurs je suis arrivée pendant le mastering de l’album. Sur « Silence », on s’est envoyé des fichiers par un habile jeu de ping-pong, durant lequel chacun d’entre nous a apporté des sons – parfois très efficaces – et vérifiait que ça marchait bien. On a pu apporter un petit côté organique qui se répète tout le long de l’album.
« Un petit côté organique » ? C’est-à-dire ?
On a tâché de rendre notre album plus vivant, plus humain, avec plus de détails. On a utilisé plus d’instruments, différentes choses comme le (à retrouver). On a aussi laissé volontairement des faussetés, comme sur le solo de Michel sur « Wake Up Right More ». De ce point de vue là, « Soulmates » était plus formaté.
Concernant le clip de « No Remedy », il a été tourné dans quelle église ?
Il a été tourné dans une petite église de Montpellier, dans laquelle on a été accueilli les bras ouverts. Le tournage n’en fut que plus qu’agréable.
La femme du clip est-elle la petite fille présente sur la pochette de « Soulmates » ?
Oui je te le confirme ! Le personnage du Ghost a tendance à disparaître sur cet opus, mais il est toujours bien présent ! On va continuer d’exploiter cette dualité qu’on avait commencé à explorer sur « Soulmates » et on va faire vivre le Ghost, mais on va voir et toucher de plus en plus de personnages.
D’ailleurs, vous le faîtes vivre via ce label que vous avez fondé, « Ghost Productions »….
La création de cette maison de disques est intrasecte au groupe, pour plusieurs raisons, dont la principale, par rapport à des soucis administratifs.
Que peux-tu me dire sur « The Hand On Your Skin », qui débute parfaitement bien votre album ?
C’est l’un des premiers titres que nous avons composé, et qu’on a balancé en ouverture de l’album, car c’est celle qui est la plus représentative de Scarlean, avec pas mal de rebondissements.
Que peux-tu me dire sur The One Who Sees ?
C’est une chanson qui change pour nous car on diffère nos habitudes de jeu avec. Elle change de couleur et de dynamique par rapport à ce que nous proposons habituellement.
Avez-vous des concerts de prévus ?
Nous attendons encore des opportunités pour jouer : avec la crise sanitaire qui est passée par là, toutes les tournées ont été reportées et il y a du monde au portillon pour jouer. Mais on ne se plaint pas, d’autres groupes sont en train de galérer encore plus que nous ! Nous jouerons pour sûr au Foud’Rock le 19 novembre et au Cherrydon de Marseille. On en a encore d’autres sous le coude non-officialisées, mais on va pouvoir bien voyager.
Un dernier mot ?
Merci à tous et en particulier aux contributeurs de notre pledge : on a reçu une véritable vague d’amour qui nous pousse à fournir le meilleur de nous-même pour vous faire vibrer. Et on a hâte de venir défendre notre album sur toutes les routes de France !