Quelques mois seulement après avoir été bien accueilli avec leur tout premier EP, « Awakening », les Orkhys ne nous laissent pas le temps de souffler et embrayent directement sur un premier album pleins de promesses, « A Way ». On en a discuté avec Jean-Yves, batteur de la formation !
Interview du 22 octobre 2021 réalisée par téléphone – Merci à Roger de Replica Promotions.
Metal-Actus : Peux-tu revenir rapidement sur la formation d’Orkhys ?
Jean-Yves Chateaux (batteur) : Le groupe a commencé avec Laurène (Telennaria au chant) et Brice (Druhet à la guitare). Il n’y avait pas d’autres musiciens au départ, et ils se sont mis rapidement à la recherche d’autres compères. Pour ma part, Laurène m’a contacté via Facebook. Je lui avais répondu alors que j’avais déjà 5 groupes de mon côté et que je n’avais pas le temps pour un sixième (rires). Mais je lui ai demandé de m’envoyer les titres pour que je puisse y jeter une oreille, par curiosité. Et on peut dire que j’ai craqué pour les morceaux vu que je l’ai recontacté tout de suite après (rires). J’ai intégré le groupe au mois de mars 2019 et avec mon style de jeu, j’ai pu apporter ce complément que le groupe recherchait.
Vous avez sorti tout récemment un premier EP, « Awakening ». Comment ce dernier a été reçu ?
Cet EP représentait notre carte de visite, on voulait alors présenter quelque chose d’assez différent. Les retours avaient été plutôt bons, je n’ai pas le souvenirs de critiques dures, mais constructives sur des vrais points. Cela nous a que conforté sur la vraie voie que nous avons depuis prise.
Vous avez effectué votre premier concert en octobre 2020, en passant au travers des mailles du filet du confinement. Te souviens-tu de l’accueil qui vous aviez été réservé ?
On a eu beaucoup de chance, on peut dire qu’on est passé entre les gouttes (rires). Bon, avec les chaises et les masques, c’était un peu particulier. Mais le concert s’est super bien passé, il est d’ailleurs tombé complet comme celui de ce mois d’octobre. Cela fait plaisir, cela fait du bien (rires).
Pourquoi ce titre pour l’album, « A Way » ?
Avec cet album, on voulait prendre l’auditeur par la main et lui faire suivre la voie qu’on lui trace, pour entrer dans notre monde. En d’autres termes, c’est dans ce style là qu’on fait les choses.
Est-ce que cela a été évident de repartir tout de suite sur un album ?
Oui car nous avons eu le temps de nous y pencher avec les confinements. Et qui plus est, certains morceaux étaient déjà prêts en mai 2019 !
Pourquoi avoir choisi de mettre en avant « The Devil And The Impudent » ?
On s’est dit qu’on surprendrait notre public avec ce morceau qui est dans un autre style de ce qu’on fait habituellement. Si on devient trop prévisible, c’est chiant (rires). Et le morceau se prêtait au clip car il plaît beaucoup, et a beaucoup d’énergie.
Que peux-tu me dire sur « Blood Ties » qui soulève, si je ne me trompe pas, la création de liens avec un enfant qui n’est pas le sien ?
Si chacun apporte sa propre patte sur les morceaux d’Orkhys, il faut savoir que c’est Brice qui s’occupe de l’entière majorité des compositions et Laurène des paroles. Cette dernière a vu une sorte de film qui se prêtait bien à « Blood Ties », qui est très longue et comporte différents passages. Elle rend bien compte, avec ce texte sur un homme qui tente d’accepter le fils de sa compagne, issu d’un viol, de cette zone grise qui se révèle particulièrement violente. Le texte s’y prête bien, et je n’aurai, personnellement, pas vu d’autres textes. Il invite les gens à se rapprocher du moi profond et à s’interroger : que faire dans ces cas-là ?
Pourquoi avoir choisi de faire une reprise d’un groupe à l’origine très loin de votre univers, Iron Maiden « The Clansman » ?
Brice est tout simplement un grand fan du groupe et Laurène a craqué sur le morceau.
Un dernier mot ?
Sans les gens, nous ne sommes rien. Alors je ne remercierai jamais assez tout ceux qui nous suivent avec fidélité depuis nos débuts. Et à bientôt en concert !