Des années après leur mise en pause, le groupe Coal Chamber revient avec un nouvel opus, « Rivals ». Attendus au tournant par de nombreux fans de la première heure, les américains ne déçoivent pas, et reviennent en force.
Peut-être que les années de séparation entre les membres ont été bénéfiques. Très vite, on voit que les membres du groupes ont été influencés par leur différentes expériences, à commencer par le chanteur Dez Fafara : les riffs de guitare et son chant, à la fois groovy et agressif, nous renvoie aux dernières heures de Devildriver (notamment le premier titre « I.O.U. Nothing »). Seulement les morceaux s’enchaînent à un rythme effréné, ne nous laissant aucun temps mort : c’est un enchaînement d’uppercuts qui vient vous frapper en pleine figure. Nadja Peulen vient structurer les morceaux à la basse et fait un travail remarquable. Les morceaux du groupes se font moins sautillants, mais plus sombres, plus tourmentés. L’expérience parle ici, les textes se font plus forts. C’est comme si Coal Chamber était devenu un bon vin : et plus un vin se fait vieux, meilleur il est.
Donc tout cet album est bien mené, et vous fait bien bouger les tifs. Si on peut reprocher un petit manque d’originalité entre les chansons, Coal Chamber réactualise bien sa musique en y injectant une bonne dose de modernité : le risque était de proposer une musique dépassé qui aurait eu sa place dans les années 90/2000. Pari donc réussi pour les américains : « Rivals » est une bombe atomique qui ravira les plus extrêmes d’entres vous
8,5/10