Le groupe allemand de heavy metal sort un nouvel album, Pure Heavy, cette semaine. Plus qu’un album, Audrey Horne effectue ici un véritable hommage aux groupes mythiques de Heavy Metal.
C’est un véritable melting-pot que nous montre le groupe sur cet album : « Pure Heavy ». Et quand je dis melting-pot, c’est parce qu’on entend de nombreuses influences tout au long de cet opus, un peu comme si les membres du groupe leur rendait hommage.
Sur le morceau « Holly Roller », on pense entendre Kirk Hammett de Metallica à la guitare. Sur « Volcano Girl « , on pense avoir affaire à Nicko Brain d’Iron Maiden à la batterie. Sur la plupart des autres morceaux, on sent les inspirations de Kiss, de Thin Lizzy ou encore de Deep Purple.
Et c’est bien là le problème : à force d’entendre toutes ses influences, on a du mal à discerner, à comprendre qui est Audrey Horne. Alors bien sûr, tout y est : que ce soit la voie puissante de Toschie (qui n’a rien à envier à Bruce Dickinson), la guitare du Sir Ice Dale ou encore la batterie de Kjetil Greve. Mais à force de vouloir faire comme tout le monde, on ne sait pas qui ils sont.
Mais bon, on prend son pied grâce à une production excellente. Seulement, aucun des morceaux ne se remarque par son originalité : c’est du vu et du revu, et au bout de 3 titres, on commence déjà à s’ennuyer.
Avec Pure Heavy, Audrey Horne nous livre un bon album, carré et pro, mais qui manque cruellement d’originalité pour se démarquer d’autres albums du même genre. Dommage.
7/10