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[INTERVIEW] Chris (chant) et Geoff (guitare) – Dreamcatcher

Après une longue absence, les Dreamcatcher reviennent avec un album tout neuf « Blood On The Snow ». L’occasion pour nous de s’entretenir avec Chris (chant) et Geoff (guitare) sur la galette et l’avenir de la troupe.

Metal-Actus : Pourquoi avoir choisi ce titre « Blood On The Snow » ?

Chris (Chant) : C’était le titre idéal, pour démarrer l’album. Il y a une ambiance particulière, avec ces tambours au début du morceau. Il fait référence au massacre contre les amérindiens en 1890 par l’armée américaine. D’ailleurs, ces derniers appellent ça une bataille, tandis que pour le reste du monde appelle ça un massacre, voire même un génocide ! 300 personnes ont été dégommés à la mitrailleuse ! Il correspond donc le mieux à l’album car elle réaffirme notre intérêt pour la culture amérindienne.

Geoff (guitare) : C’est la chanson la plus emblématique d’un point de vue historique et musical. C’est la synthèse du style de Dreamcatcher : on a ce melting-pot de nos influences dans ce morceau, ce qui en fait un titre phare.

Justement, je m’attendais à retrouver ce sang sur la neige en première de couverture, et non derrière. Pourquoi ce choix ?


G:
C’était voulu. On ne voulait pas donner l’air de s’approprier ce massacre, d’en faire une utilisation commerciale. Tout est dans la suggestion.

C : Ce n’est pas morbide car on reste dans la référence historique. On est plus dans le récit que dans l’interprétation. On ne veut pas tomber dans la surenchère.

Chris, quelles sont tes principales influences sur tes textes, à part la culture amérindienne, et les films horrifiques des années 1950 ?

C : En fait, je m’inspire presque exclusivement de la musique de mes petits camarades (rires). Donc le plus souvent, les textes sont écrits après la composition.

G : On essaie de donner des images avec ce qu’on compose.

C :
On aime raconter des histoires

G : Mais il y a quelques exceptions : par exemple, pour « Mother Earth », les textes et la musique ont été écrits séparemment, mais en même temps.
Et on a trouvé que ça collait bien.

Vous vous dites plus conteurs que musiciens ?

C :
Je n’irai pas jusque là. J’ai juste apporté un soin particulier à mes textes, pour y instaurer une certaine forme de narration. Cinq ans séparent nos deux albums : c’est parce que, notamment, on a le souci du détail. Tout a une importance.

G: C’est la même chose musicalement : pour moi, la musique est une succession d’images. Par exemple, sur le dernier morceau, j’ai essayé de retransrire sur mon solo l’ascenseur émotionnel que toi et moi on peut ressentir. On arrive en répète avec des idées, on en parle, et on la bosse tous ensemble, on la fait grossir, on lui ajoute du ciment (rires). On a pu faire un travail de refonte sur les morceaux qu’on avait composé suite à la sortie de notre premier album. Ce temps, qui était plus ou moins choisi, nous a permis de faire un ensemble cohérent.

Que pouvez-vous me dire sur « Fly Away » ?

C :
J’ai eu beaucoup de mal à imposer « Fly Away » au groupe, car son côté très heavy lui permet de se détacher du reste des morceaux. Il s’agit de l’histoire d’un homme injustement emprisonné qui va vouloir s’échapper par l’esprit.

G
: C’est un morceau qu’on a bossé chacun de notre côté : on l’a repris, et réadapté pour cet album. Pour moi, il s’agit d’un clin d’oeil, d’un retour aux sources de Dreamcatcher.

C : Il apporte une certaine diversité. On veut toujours éviter l’ennui.

G:
Et puis je l’ai thrashisé en partie (rires)

Que pouvez-vous me dire sur « Dark Is My Soul » ?

C :
C’est un morceau costaud qui nous a donné beauoup de mal. Les paroles sont en lien avec la série américaine « Supernatural ». Elle revêt plusiseurs dimensions : celle du road trip des deux frères chasseurs, qui parcourent toute l’Amérique en voiture, et le combat entre le bien et le mal, entre les anges et les démons. C’est donc une adaptation des épisodes les plus emblématiques de cette série. Du coup, c’est compliqué de comprendre les paroles si tu ne la suis pas. Et puis je n’ai rajouté aucun nom.
G: Nos tracks sur les films horifiques de la Hammer rejoignent ce thème. On a dans l’album deux triptyques, celui des améridiens, et celui des films horrifiques. Et ce morceau fait le lien entre les deux. J’aime dire qu’il s’agit de trois morceaux en un seul.

Avez-vous des concerts de prévus ?


C :
A part notre release party au Dr Feelgood Des Halles, le 21 octobre prochain à Paris, on sera au Candyshop dans la même ville le 12 novembre avec Silvertrain et Seven Sisters. On sera également au Barde Atomique le 9 décembre prochain. Pour 2018, c’est en pleine négociation. On pourrait même partir un peu à l’étranger. On espère que l’album sera bien accueilli par les organisateurs de concerts et qu’il puisse nous ouvrir des portes pour les festivals. Beaucoup se montent chaque année en France et avec cet album, Dreamcatcher y a sa place.

G: En tout cas, on a bien bossé pour !

Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?

C : Que l’album trouve son public et que nos premiers fans ne soient pas trop dépaysés.

G: Qu’on puisse toucher de nouvelles personnes.

Un dernier mot ?


G:
Jetez une oreille sur notre album, et venez nous voir en concert si on vous a convaincu.

C :
Qu’il n’y a pas que Megadeth et Metallica dans la vie ! Ouvrez vos oreilles et soutenez la scène locale. Continuez à faire vivre le metal en achetant des albums et en allant aux concerts !
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Fleshgod Apocalypse : Du mouvement dans le line-up !

Tommaso Riccardi, chanteur/guitariste de Fleshgod Apocalypse, quitte le groupe, selon un communiqué du groupe qui évoque des « raisons personnelles ». Il est remplacé par le batteur de la formation, Francesco Paoli, membre fondateur et premier frontman de 2007 à 2009.

Les italiens indiquent encore qu’ils tourneront avec David Folchitto (Stormlord) à la batterie et avec Fabio Bartoletti (Deceptionist) à la guitare, en plus de la chanteuse Veronica Bordacchini.

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Amberian Dawn : Des extrait du nouvel opus « Darkness Of Eternity »

Amberian Dawn sortira son huitième album, intitulé « Darkness Of Eternity », le 10 novembre prochain via Napalm Records.

Le groupe a regroupé dans une vidéo des extraits de cet opus :

Tracklist :

01 – I’m The One
02 – Sky Is Falling
03 – Dragonflies
04 – Maybe
05 – Golden Coins
06 – Luna My Darling
07 – Abyss
08 – Ghostwoman
09 – Breathe Again
10 – Symphony Nr. 1, part 2 – Darkness Of Eternity
11 – Anyone (Bonus Track)

« Maybe » :

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[ALERTE CONCERT] Nashville Pussy en tournée française

C’est à partir du 18 octobre prochain que Nashville Pussy se lancera sur nos routes. Voilà toutes les dates :

18/10/2017 @ Coopérative de Mai
19/10/2017 @ Ferrailleur, Nantes
20/10/2017 @ Salle Robien, Nevrotic Explosion
21/10/2017 @ Rack’Am, Brétigny-sur-Orge
22/10/2017 @ Atelier Des Môles, Montbéliard
24/10/2017 @ Glazart, Paris
10/11/2017 @ La Tannerie, Bourg-en-Bresse
11/11/2017 @ L’Ilyade, Seyssinet Pariset
14/11/2017 @ 915 Kaffe, Nancy
16/11/2017 @ Le Reflektor, Lièges (Belgique)
20/11/2017 @ Secret Place, Montpellier

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Ne Obliviscaris : Nouveau morceau dévoilé !

Ne Obliviscaris sortira son nouvel album, intitulé « Urn », le 27 octobre prochain via Season Of Mist. Le groupe australien vient de dévoiler un nouveau morceau, « Urn Part II – As Embers Dance In Our Eyes » :

Tracklist :

01 – Libera (Part I) – Saturnine Spheres
02 – Libera (Part II) – Ascent of Burning Moths
03 – Intra Venus
04 – Eyrie
05 – Urn (Part I) – And Within The Void We Are Breathless
06 – Urn (Part II) – As Embers Dance In Our Eyes

« Urn (Part I) – And Within The Void We Are Breathless » :

« Intra Venus » :

Artwork :

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No Return : Nouvelle chanson publiée

« The Curse Within », nouvel album des No Return, sort le 17 novembre prochain via Mighty Music. Le groupe vient d’en dévoiler un nouveau titre, « Memories Turn To Ashes ».

Tracklist :

01 – Inhale
02 – The Will To Stand Up
03 – The Crimson Rider
04 – Despise Your Heroes
05 – To The Dark Side Of The Sun
06 – Just Passing Through
07 – Memories Turn To Ashes
08 – My Last Words
09 – Stare At My Reflexion
10 – Serpent’s Curse

« The Crimson Rider » :

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Vuur dévoile un nouveau titre

Vuur est le nouveau (l’énième ?) groupe d’ Anneke Van Giersbergen (ex-The Gathering). Leur premier album, intitulé « We Are Free – Cities » sortira le 20 octobre prochain via InsideOut Music.

Le concept de cet opus est simple : chaque morceau porte sur une ville que la chanteuse a traversé.

Et voici un troisième extrait, la chanson « Freedom – Rio » :

Tracklist :

01 – My Champion – Berlin
02 – Time – Rotterdam
03 – The Martyr And The Saint – Beirut
04 – The Fire – San Francisco
05 – Freedom – Rio
06 – Days Go By – London
07 – Sail Away – Santiago
08 – Valley Of Diamonds – Mexico
09 – Your Glorious Light Will Shine – Helsinki
10 – Save Me – Istanbul
11 – Reunite! – Paris

« My Champion – Berlin » :

« Days Go By – London »

Artwork :

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