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(INTERVIEW) Lina (Parallyx) : « Un morceau ne va pas forcément te correspondre un an après. »

Tout jeune groupe de Metalcore francilien, les Parallyx impressionnent par son univers bien défini et une empreinte musicale forte et originale. Le groupe, qui a sorti « The Cult », leur premier album, ce 4 octobre, a accepté de revenir avec nous sur la génèse du groupe, fondé par Lina, également chanteuse de la bande.

Metal-Actus : Salut à vous trois ! Avant de commencer, peux-tu nous expliquer comment des personnalités, qui ont l’air aussi différentes que le jour et la nuit, se sont retrouvés pour faire la même musique ?

Lina (chanteuse): On se tape dessus tous les jours, ça aide ! (rires). Blague à part, le groupe s’est constitué de manière professionnelle et amicale :  c’est Franck qui a su rassembler les personnalités que je voulais et qui a trouvé Robin, qui m’a parlé de Corentin, qui m’a parlé d’Adrien. Et c’est Robin qui m’a parlé de Mathis (rires) Et ça a collé tout de suite entre nous !

Pourquoi ce titre d’album, « The Cult » ?

L : Chaque morceau combine mon amour des histoires et des sectes, et d’une secte en particulier celle de Magdalena Solis (NDLR : Gourou et tueuse en série mexicaine). Sur ces thèmes du coup, on se doit de se détacher au- maximum et de ne pas s’épancher trop personnellement.

Du coup, je suppose que le morceau « Matriochka » fait référence à cette gourou ?

L : Oui. Je fais comme si je me mettais à sa place. Le morceau en lui-même raconte comment un enfant, témoin d’un des nombreux crimes de la secte, a couru avertir la police, avant de disparaître, ce qui a lancé l’enquête menant à l’arrestation de Magdalena.

D’où te vient cette fascination pour les sectes ?

L : J’ai cette fascination des sectes : écrivaine, elle me sert de terreau à mes histoires, avec aussi tout ce qui est creepy pasta.

Vous avez sorti un nouveau single, « The Remedy ». Quelle est sa réception ?

Corentin (basse) : Il a été bien reçu : c’était un de nos morceaux test au niveau style, car il est moins mélodique que les autres, plus violent … Et ça plaît (rires). C’est d’ailleurs quelque chose qu’on va explorer sur le deuxième album en préparation.

L : On a aimé écrire ce morceau. Et il a été hyper bien reçu. Chacun de nos singles est différent car nous voulons voir la réponse du public, tester des choses…

Que pouvez-vous me dire sur « Pandemonium » ?

Adrien (guitare) : J’en ai écrit une bonne partie un matin, grâce à l’énergie salvatrice procurée par le café (rires) La mélodie est venue assez naturellement. Mathis m’a bien aidé dessus, avant de le finaliser en résidence.

Mathis (guitare) : Avant la résidence, je suis repassé sur des passages en ayant plus de recul. On a ainsi réécrit le refrain, les couplets pour qu’ils sonnent plus modernes… On voulait quelque chose de plus ouvert, plus metalcore, plus épique.

Que peux-tu me dire sur « Vices Of Men » ?

L :  Ce morceau a une histoire particulière, puisqu’il a été composé par un de mes amis, qui a aidé à la construction du groupe, Jérome. Alors, il a bien sûr été retravaillé après, mais c’est le tout premier morceau qui a été écrit pour nous, et qui reste notre introduction au monde. Il a été à l’origine de Parallyx et a lancé notre bande, même si ce que nous faisons aujourd’hui est désormais différent.

Niveau parole, c’est un égotrip de chef de secte. Un trip féministe (rires)

Qui a signé l’artwork ?

L :  Il est de Mythrid Art – qui a clairement su cerner le style de Parallyx. On lui a juste fait un léger briefing artistique, et il nous a proposé mon visage de profil avec des trucs qui sortent de ma tête. Ce n’est effectivement pas trop original, on voulait rester sur quelque chose de simple.

Vous avez fait votre première saison d’été des festivals, avec en point d’orgue le Furiosfest. Comment ça s’est passé ?  

C : Cela a été un immense plaisir. Nous avons eu de la chance de taper dans l’oeil de festivals comme celui-là si tôt.

M : C‘est vrai que le line up était assez impressionnant !

L : On doit remercier Franck pour ça !

M:  C’est assez plaisant, ça va vite, ça donne de la perspective, et les gens nous ont toujours bien reçus.

L :  C’est Franck qui en est, à 100% responsable. Il a les contacts, qui lui ont fait confiance en faisant appel à nous.  Après, c’est à notre tour d’honorer nos engagements.  

D’ailleurs, vous êtes assez rapides, puisque vous dites que certains morceaux ne vous correspondent plus alors qu’ils sont sortis il y a, à peine, un an ?

L : Quand nous composons, nous faisons en sorte de dévoiler très vite le morceau. C’est un mode de fonctionnement assez nouveau que nous apprécions, même si ça demande beaucoup de boulot.

A : Tout va très vite !

L : Un morceau ne va pas forcément te correspondre un an après.

A : C’est une autre manière de bosser.

Quels seront vos prochains concerts ?

A : On a une release party importante qui approche à Antony, le 8 novembre prochain. On aura aussi une autre date en Europe, et le 10 janvier, on jouera aux 18 Marches à Moissy Cramayel, en Seine-et-Marne

Un dernier mot ?

L : Que les gens kiffent ce premier album, il a tellement de choses à offrir ! Et puis, on en a encore sous le manteau.

A : On a mis beaucoup d’énergie et de plaisir dans tous les morceaux, ce n’est que le début.

M : La suite arrive vite, là, on sort un bon point de sauvegarde. Ça fait plaisir d’avoir un projet comme ça.

Delain annonce la sortie d’un nouvel EP !

C’est ce 8 novembre (et toujours chez Napalm Records) que sortira le nouvel EP des Delain, « Dance With The Devil ». Le clip de la chanson éponyme se visionne également juste en-dessous :

Tracklist : 

1.     Dance with the Devil          
2.     The Reaping           
3.     Sleepwalkers Dream (2024 Version)
4.     The Cold (Live)
5.     Burning Bridges (Live)
6.     The Quest and the Curse (Live)
7.     April Rain (Live)
8.     Invidia (Live)
9.     Queen of Shadow (Live Featuring Paolo Ribaldini)
10.  Your Body is a Battleground (Live Featuring Paolo Ribaldini)
11.  Moth to a Flame (Live)
12.  Control the Storm (Live Featuring Paolo Ribaldini)
13.  Dance with the Devil (Instrumental)
14.  The Reaping (Instrumental)
15.  Underland (Alternate ending version)

Thundermother annonce son nouvel album !

« Dirty & Divine » est donc le petit nom de ce prochain album des Thundermother ! Sa sortie est prévue pour le 7 février 2025 via AFM Records.

Le groupe en a également dévoilé un extrait, « So Close », qui se découvre juste en-dessous :

Dirty & Divine track listing:

01. So Close
02. Can’t Put Out The Fire
03. Speaking of the Devil
04. Feeling Alright
05. Take The Power
06. I Left My License in the Future
07. Dead Or Alive
08. Can You Feel It
09. Bright Eyes
10. American Adrenaline

The New Roses Annonce la sortie de leur nouvel album !

C’est le 4 octobre prochain que sortira le nouvel album de The New Roses, intitulé « Attracted To Danger » (via Napalm Records). Le groupe en a d’ailleurs dévoilé le morceau-titre via la lyric-vidéo jute en-dessous :

Tracklist d’Attracted To Danger :

1. When You Fall In Love
2. Natural Born Vagabonds
3. Attracted To Danger
4. Four Wheels
5. Bring The Thunder
6. This Heart
7. Hold Me Up feat. Gill Montgomery
8. Spirit Of A Rebel
9. Rockin’ In The Free World
10. Whiskey In The Backseat

League Of Distortion annonce son nouvel album, premier single disponible !

« Galvanize », petit nom du prochain album des League Of Distortion, sortira le 25 octobre via Napalm Records. Le groupe en a dévoilé son premier extrait, le morceau éponyme, via le clip juste en-dessous :

Tracklist :

1. Galvanize
2. My Hate Will Go On
3. Chainsaw
4. Suck My Blood
5. My Enemy
6. What’s Wrong With Her?
7. In Our DNA
8. Crucify Me
9. Anti-Hero
10. The Crown

[CHRONIQUE] Fleshgod Apocalypse – Opera (coup de coeur)

Sixième album des maestros du Death Metal lyrique – FleshGod Apocalypse – « Opera » n’est pas seulement un hommage à cet art né à Florence, en Italie, mais aussi un opus thérapeutique pour son chanteur, Francesco Paoli, alors en très longue convalescence après un grave accident d’alpinisme. Nous pensions par ailleurs, après le départ de Paolo Rossi et l’immense succès de la dernière galette du groupe, « Veleno » (2019) que ces derniers ne produiraient plus rien de significatif. On se trompait lourdement.

Se jouant des frontières des genres – musicaux ou non – Fleshgod Apocalypse se permet des tempos différents, des sonorités différentes, des atmosphères différentes, allant bien au-delà du Death Metal : loin d’être un album linéaire et indigeste – que peut apporter l’orchestration à outrance (n’est-ce pas Nightwish ?), chacun des éléments est dosé avec sagesse et permet d’équilibre le tout pour livrer à la fois un ensemble robuste, puissant, mais aussi dramatique et grandiloquent, à l’image de nos italiens. On ressent même une immense dose d’épisme dans chacun des morceaux d’ « Opera », ce qui ne s’entendait pas autant sur les précédents opus du groupe.

Les morceaux alternent donc entre des moments plus calmes et des chevauchées entraînantes. Une basse, jouée par Francesco Paoli (qui a repris le flambeau depuis le départ de son collègue) est complètement mise à nu sur « Pendulum », donnant un air doom totalement inattendu à la chanson. La divine Veronica Bordacchini, désormais complètement intégrée et de plus en plus impliquée dans Fleshgod Apocalypse, royale avec sa voix de soprano sur « Ode To Art » qui vire plus rock sans problème dès le morceau suivant « I Can Never Die ». Mais ce sont surtout des textes forts (« Matricide 8.21 » et « Morphine Walz » en tête) qui vont, avec la puissance de l’orchestration, complètement vous transcender (on vous met au défi de ne pas vous lever sur « Morphine Walz » pour tout détruire autour de vous d’ailleurs). « Per Aspera Ad Astra » est une pépite qu’on aime d’amour et de violence !

On a donc ici, alors qu’on pensait que le groupe avait atteint son apogée, un album exceptionnel : Fleshgod Apocalypse nous prouve qu’ils en ont encore dans le bide en nous livrant quelque chose d’épique et de majestueux, un poil trop grandiloquent certes, mais on s’y attendait de la part des italiens. Une belle pépite qui nous aidera à passer le cap de la rentrée. L’album de cette fin d’été.

9,5/10

Devin Townsend : Sortie surprise d’un nouvel album !

« PowerNerd » est donc le titre de ce tout nouvel album de Devon Townsend ! Un opus qui prend tout le monde par surprise puisqu’aucune annonce n’avait été divulguée – le musicien l’a d’ailleurs composé en seulement 11 jours ! Il sortira le 25 octobre prochain via Inside Out Music.

Clip de la chanson éponyme « PowerNerd » :

01. PowerNerd
02. Falling Apart
03. Knuckledragger
04. Gratitude
05. Dreams Of Light
06. Ubelia
07. Jainism
08. Younger Lover
09. Glacier
10. Goodbye
11. Ruby Quaker

D-A-D partage une nouvelle vidéo !

C’est une nouvelle vidéo que nous partage aujourd’hui les danois de D-A-D : « Keep That MF Down » est extrait du prochain album très attendu du combo, « Speed Of Darkness », prévu pour ce 4 octobre via AFM Records.

’Speed Of Darkness’ Tracklist:

01 – God Prays to Man 
02 – 1st, 2nd & 3rd 
03 – The Ghost 
04 – Speed of Darkness 
05 – Head over Heels 
06 – Live by Fire 
07 – Crazy Wings 
08 – Keep That MF Down
09 – Strange Terrain 
10 – In My Hands 
11 – Everything Is Gone Now 
12 – Automatic Survival 
13 – Waiting Is the Way 
14 – I’m Still Here

[CHRONIQUE] Hrafngrimr – Niflheims Auga (coup de coeur)

Originellement un collectif d’artistes fondé par Mattjö Haussy en 2020, à la sortie de Skàld, Hrafngrimr a finalement su évoluer, pour non seulement, devenir un groupe à part entière, mais aussi s’éloigner du pagan folk à la Skàld justement. Retour sur un premier album « Niflheims Auga », qui nous aura très agréablement surpris.

Il faut dire que nous nous attendions, forcément, à une copie conforme de la désormais célèbre formation française. Que nenni ! Si on ressent une immense influence des Heilung, le groupe fait preuve d’originalité en y intégrant des rythmes, plus groovy, plus « organiques », voire même plus oriental ! Et quand ce dernier s’accompagne d’un chant grave qui peut aussi bien s’apparenter au chant du nord qu’au chant maghrébin, cela donne une fusion tout à fait unique et originale.

La voix de Mattjö, venant racler le fond de la gorge, offre un chant typique qui vous fera instantanément voyager. Le chant de Christine, qu’on n’aurait pas pensé, à première vue, qu’il conviendrait aussi bien à ce genre, mais présenterait aussi une large palette de tonalité – jusqu’à nous sussurrer parfois à l’oreille une étrange litanie – offre un contraste fascinant, et colle parfaitement à cet univers pleins de mélanges que nous offre Hrafngrimr. Des voix féminines atypiques, le folk en est très friand : des plus particulières comme celle de Lindy Fay Hella (Wardrunna) et Maria Franz (Heilung), des plus mielleuses comme Laura Fella (Faun), des plus douces ou même des plus puissantes, comme les deux chanteuses qui se sont succédés dans un groupe que j’ai connu il y a une bonne dizaine d’années maintenant, O An Thar.

Car au-delà d’être un groupe de « neo-folk » comme se plaisent certains médias à les appeler, les français ont une seule mission pour nous : nous faire voyager, nous transporter, et il y arrivent avec grand succès, par un son original, une patte qui désormais leur appartient, chose rare dans un milieu où tous les morceaux ont tendance à se ressembler.

C’est un fantastique retour que nous fait aujourd’hui Hrafngrimr : se retrouvant en comité réduit mais renforcé, le groupe nous sert un premier album d’une majesté totale qui vient titiller de très très près les plus grands noms du folk. Une formidable redécouverte qui nous a fait voyager, le sourire aux lèvres, et oublier le quotidien. Une excellente galette, que nous vous conseillons impérativement?

10/10

[LIVE-REPORT] Kave Fest Jour 2 – Et le soleil fut de la partie

Le beau temps et la chaleur s’invitent à la fête en cette deuxième journée, qui attend plus de visiteurs que la veille, notamment en raison de sa prestigieuse tête d’affiche, SepticFlesh. On verra bon nombre de festivaliers profiter des abords du site : promenades dans les rues de Gisors, arrêt sur une terrasse, shopping au marché (quelques uns rapporteront d’ailleurs des barquettes de fraises sur le festival – cela donnera peut-être quelques idées à l’organisation ?)… Après cette matinée très chill pour bon nombre d’entre nous, il est l’heure de revenir aux hostilités.

Après avoir avalé un solide petit-déjeuner en terrasse, on attaque dans le dur avec les Lies We Sold !

Lies We Sold

Si le groupe de MetalCore (oui, encore !) datant de 2018 nous fournit un show solide et carré (sans pour autant faire dans l’original), le groupe souffrira d’un gros manque niveau son puisqu’au niveau de la fosse, seule la batterie, du moins au début du set, était sur-audible. De plus, le public un peu éparse aura peut-être eu un impact sur le groupe, qui aura du mal à commencer. Mais les problèmes de sons ayant été réglés rapidement et les festivaliers arrivant petit à petit sur le site, le groupe finira sur un carton, et une belle ovation encourageante.

Vestige

Notre deuxième grosse découverte est Vestige, tout jeune groupe français se qualifiant de Metal Moderne ! Si l’arrivée sur scène a pu en déstabiliser plus d’un (notamment à cause du pantalon très fleuri de Théodore que même ma chère grand-mère n’aurait jamais voulu porter, avec des baskets aux couleurs assez criardes… Oui pas très Metal ), la formation dissipera tout doute dès les premières notes jouées. Un savant mélange entre du Klone (normal, Pierre-André Krauzer est à la basse), du Alcest et du Opeth, avec quelques passages à la black metal bien sentis. Un résultat unique, original, beaucoup trop bon. Un groupe que nous suivront de très très très près ! Leur premier album, « Janis », sort normalement ce 6 septembre !

SOU/f/FRE

Autre groupe de Metal Moderne, autre ambiance ! Si les SOU/f/FRE font sensation avec tout un univers sombre et prenant (et le tout chanté en français, ce qui devient rare sur notre scène nationale), leur musique ne me parle pas, et ne m’a pas parlé durant leur belle prestation devant un public conquis. Les goûts et les couleurs… En tout cas, belle présence scénique et excellent son !

Det Var

Les Det Var font figure d’ovnis puisque ce sont les seuls dans leur genre – à savoir le folk-pagan ! Toujours mené par Johan et Thomas, la petite bande a acquis, depuis 2022, une belle expérience scénique qui se ressent, tellement la prestation est carrée ! La qualité du son, et l’implication mais aussi la confiance de tous les musiciens ont fait de ce moment quelque chose d’unique, de transcendant, et de merveilleux. Des impressions partagées par le public, très nombreux devant le groupe, et qui l’a très chaudement applaudi. Un show très émouvant – Johan déclarant même ne plus s’entendre penser tellement l’ovation était chaleureuse. Et une belle évolution depuis 2022. On a hâte d’écouter un futur album !

Oceans

Changement de ton avec ce groupe venu tout droit de Germanie, Oceans. Le groupe sera sans concession du début à la fin avec un show puissant, sans faille, ravageur. Et toujours avec un immense sourire sur les lèvres (notamment pour le batteur, un poil crispé… on sentait que ça tirait sur les bras). Les teutons ont déclarés à de très nombreuses reprises être heureux d’être là, et ça s’est senti par tout le plaisir qu’ils prenaient sur scène. Le show le plus furieux de cette édition, voir même peut-être de toutes les éditions du Kave Fest.

Ashen

Après un show aussi furieux, difficile pour Ashen de passer derrière ! Pourtant, par la simplicité et la sincérité du groupe et de son chanteur notamment feront fondre le pit comme neige au soleil. Une très belle prestation, et une chouette découverte, hyper groovy malgré le côté Metalcore. Juste dommage de n’avoir pas profité de la présence de ten56 pour jouer « Sacrifice » ensemble en live !

ten56

Car oui, thrown ayant annulé le matin même sa venue pour raisons médicales, c’est ten56 qui se chargera de les remplacer au pied levé. Une belle aubaine pour le festival, mais pas un coup de chance puisque le batteur du groupe, Arnaud, est de Gisors ! C’est d’ailleurs leur deuxième prestation en deux ans au Kave Fest.
Si le groupe a du mal à se chauffer – notamment Aaron qu’on sentait moins en voix qu’habituellement – cela ne les a pas empêché de mettre le feu dans le pit. Les festivaliers, malgré la déception de base, ont été extrêmement ravis de ce remplacement de luxe, et qui en plus se donne hyper à fond sur scène (ce n’est pas le cas pour tous). Un grand bravo à ten56 pour ce show de dernière minute qui n’a pas dû être évident !

SepticFlesh

Enfin les stars de la soirée déboulent sur scène ! Avec un son au top dès les premières secondes – d’ailleurs le public ne s’y trompera pas en entamant des slams à peine l’intro du premier morceau terminée – les SepticFlesh se montreront en très grande forme ce soir et serviront à tous leur sujets (venus en nombre) la totale : on a pu assister à un grand concert, digne des plus grands festivals ! Seth, d’humeur bavarde, a déclaré son amour pour son public français, argumentant que si les grecs pouvaient faire un concert à l’Acropole d’Athènes avec un orchestre philarmonique en septembre, c’était grâce à leurs fans de l’Hexagone. Ils se retirent sous d’énormes applaudissements.

C’est sur cette note que le Kave Fest se termine pour nous, qui devons nous hâter vers notre logis. Le festival a encore passé un palier avec une très belle programmation attirant de plus en plus de noms internationaux, gérant parfaitement, à quelques exceptions près le samedi, les contraintes techniques, augmentant son offre avec des nombreux stands de qualités, une nourriture en quantité suffisante et savoureuse, et une nouvelle zone « Bassekour » qui nous a totalement séduit, parfaite pour une vraie pause à l’écart du reste du festival, avec des spectacles plus familiaux qui raviront les kaviens de tous les âges et de tous les horizons (même si on reste à moitié convaincus par l’hypnotiseur !) Le seul petit défaut : la programmation, peut-être trop axée Core – même si on conçoit que le genre marche très bien en ce moment. On espère l’année prochaine (bah oui, on revient, vous croyez quoi ?) avoir une belle affiche plus généraliste avec de belles découvertes encore en perspectives (et cette année, il y en a eu un bon paquet !)

En tout cas, si vous étiez hésitants pour l’année prochaine, nous pouvons vous conseiller qu’une seule chose : foncez, et prenez vos pass dès leurs mises en vente. Le Kave Fest est synonyme de bon temps, d’ambiance familiale, d’excellent son. Le cocktail pour passe un week-end de folie et inoubliable.